Édito : Pourquoi la DH surclasse le monde
La DreamHack a quelque chose de spécial pour moi. D'abord parce que la DH est le rêve de tout gamer et je pense que chacun d'entre vous a inscrit dans sa ToDo List quelque chose comme : "se rendre à la Mecque du gamer". Ensuite, cet évènement est incomparable pour tout fan d'eSport car les tournois qui y sont organisés sont extraordinaires de tout point de vue.
Une expérience inoubliable
Lorsque que je suis arrivé chez Millenium, en automne 2010, je n'aurais pas imaginé qu'en 2013, je me serais déjà rendu 6 fois entre Göteborg et Stockholm, dans une ville inconnue accueillant la plus grande Lan party au monde. Pourtant, après avoir analysé en long en large et en travers la DH Winter 2010 via les vidéos de mon compère Jack qui s'y était rendu avec MoMaN, Adel, LaLuSh, Tarson, les girls et les gars de 1.6, je n'avais qu'une seule envie, m'y rendre également pour vivre cette expérience qui avait l'air super mega ultra giga cool !
Sept mois plus tard, me voilà à la DreamHack Summer 2011 et croyez-moi, même si vous avez pu faire toutes les Lans de la terre avant, rien n'est comparable. La surface dédiée à l'évènement est incroyable, l'équivalent de 4 terrains de football, un vrai labyrinthe où se côtoient joueurs pros, jeunes Suédois (et Suédoises ;-)) prépubères habillés avec leur pyjama, vendeurs de pizza et de kebabs, stands de constructeurs, magasins de matos, gens déguisés en trucs inimaginables, bombes faisant de la pub pour une marque, énergumènes aux cheveux multicolores et j'en passe et des meilleures.
Installation DreamHack Winter 2010 par Jack, la vidéo qui m'a fait rêver
Car la DreamHack, ce sont deux choses distinctes harmonisées en un même lieu : une Lan géante où il n'y a pas de règle (tellement peu que j'ai déjà aperçu du porno sur des écrans, entre deux parties de LoL) et des compétitions internationales qui regroupent certains des meilleurs joueurs de la planète. En tout, ce sont 10 000 personnes qui se croisent durant 4 jours dans des halls gigantesques où la lumière est coupée au bout de 12 heures et est remplacée par les leds multicolore des PC et la lueur des écrans. À aucun moment vous ne pouvez vous ennuyer entre l'analyse des absurdités mises en place par les participants de la Lan, le visionnage d'un match sur l'écran d'HerO, le test d'un nouveau jeu qui n'est pas sorti, la tenue d'un concert, un moment de détente au player lounge (bah quoi, faut bien profiter de l'accès presse non ?). Bref, plus aucun autre event n'a la même saveur, une fois qu'on a goûté à la DreamHack.
La DH, c'est grand, très grand
L'eSport à la perfection
En trois ans de travail dans ce domaine, je n'ai jamais vu et vécu tant de professionnalisme dans un évènement gaming, la DreamHack a toujours eu tout juste et sans qu'une fausse note vienne entacher le tableau. Jamais un tournoi ne prend du retard, jamais la connexion ne flanche, jamais les joueurs ne se plaignent, car ils sont bichonnés, les finales sont organisées comme des spectacles, l'organisation est parfaite et les organisateurs toujours disponibles, la soirée de clôture en boîte de nuit (qui fut d'ailleurs le théâtre de l'arrestation de Stephano lorsqu'il était encore Millenium, une bonne histoire parmi d'autres que je ne pourrais malheureusement pas vous raconter cette fois), la presse est choyée : tout se déroule toujours comme sur des roulettes et ce n'est pas pour rien que la finale des WCS Europe 2012 a été organisée par la DreamHack dans le plus grand stade de Hockey du pays !
Découverte de l'espace eSport
La DreamHack ce sont des moments de légende avec la finale de la saison 1 de League of Legends, la victoire des mTw menés par Shiba sur DotA 2 l'été dernier, la victoire d'HuK dans la Dreamarena en contrant un 6 pool de Moon, ou encore l'écrasante victoire des NiP sur CS:GO cet hiver et qui montre que la Suède a encore et toujours des années-lumière d'avance sur la France concernant l'eSport et l'engouement qu'il suscite auprès de la population (je vous rappelle que les phases finales sont retransmises à la télévision).
Tout cela pour vous demander d'être au rendez-vous ce week-end, car Millenium est encore et toujours de la partie, vous proposant des streams exclusifs de DotA 2 et StarCraft 2, des vidéos et des photos de la fine équipe sur place : moi-même (et pas le traitre de Jack qui a préféré allé à Los Angeles pour l'E3), Llewellys, Ogar et Stephane Secq qui se feront dépuceler pour leur première expérience suédoise. Ne ratez pas cela, et jetez un œil attentif à tous les tournois si vous êtes un vrai fan d'eSport, car encore une fois : tout sera parfait et de haut niveau.
Et promis, je vous livrerai des anecdotes croustillantes sur les coverages lors de mon prochain billet...
Nicolas "Spit" SCHMIDT