342 Caledonian Road. Une rue longue, assez empruntée, mais sans grande démarcation, à part cette dizaine de personnes, là, qui s’agite autour d’un pub apparemment en construction. « MELTDOWN », clame l’enseigne brillante.
H-3. Petite pression, mais proportionnelle à la passion.
Après de longs mois d’attente, après Paris et Berlin, le plus français des barcrafts a posé ses valisés au pays de Shakespeare et Kaelaris. Les travaux ont été terminés le jour même, l’ampleur de la tâche étant énorme : deux Xbox 360, des télévisions Full HD pour retransmettre les WCS America comme hier soir, et deux puissants ordinateurs reliés à d’autres écrans où tout le monde peut joyeusement se friter.
Il y avait pas mal de monde. Et du beau monde, surtout, on dirait...
Avec tout juste dix minutes de retard sur l’horaire prévu, le Meltdown ouvre ses portes : tels des Zerglings en transe, une cinquantaine d’Anglais, de Français, de Suisses et autres nationalités entrent pour siroter un Blue Flame, un Stephano ou une bonne bière locale en regardant Ryung cancel la B3 de mOOnGLaDe sur les écrans accrochés au mur.
Tandis que Mano, Yann et Eléonore servent tout le monde derrière le bar, les clients qui ne se connaissaient pas cinq minutes plus tôt discutent activement de la balance du jeu, du poster de stormtrooper accroché au mur ou encore du futur bébé de William et Kate. L’ambiance est cool, tout le monde est peace, et le représentant de Razer, fournisseur de matériel du Meltdown, balance ses goodies dans la foule surexcitée. Seul petit bémol de la soirée : un problème de câble Ethernet, rapidement résolu mais qui aura quand même affecté quelques games.
Alexandre et Valentin, barmen de chocs et SCV de renoms. Rome ne s'est pas construite en un jour, mais le Meltdown si, ou presque
Yann-Cédric Mainguy, co-fondateur :
« Ça s’est super bien passé, beaucoup mieux qu’on pensait je dois dire. En même temps, aujourd’hui et ces dernières semaines, on a pu compter sur la communauté, tant avec ses encouragements que son aide durant les travaux, c’est vraiment sympa à eux. Ouaip, c’était vraiment une bonne soirée, on a pas eu de soucis ; merci à tous ! ».
Effectivement, en plus de l’aide apportée, de nombreux clients ont remercié le staff pour cette occasion de se réunir autour d’une même passion : picoler l’eSport. Car malgré tout, il semble bien qu’il y ait une forte communauté désireuse de voir de gros événements - comme une DreamHack, par exemple…