Razer DeathStalker : Test
Il existe de nombreux claviers gamer sur le marché et celui-ci se distingue sur deux points : Un design agressif et un le silence supposé de la frappe. D’ailleurs ce dernier point est une première pour ce type de produit. Habituellement, les claviers gamers font un bruit de machine à écrire et pour cause la mécanique utilisée n’est prévue que pour le jeu et pas de ménager les oreilles de notre entourage.
Ici pour une fois le Gamer peut sortir le PC de sa chambre et l’utiliser dans le salon, le casque sur les oreilles pendant que son entourage regarde la dernière téléréalité sans les déranger. Enfin, dans cette configuration j’aurais tout de même des envies de meurtres, mais ce n’est qu’une histoire de goûts. Le design à coup sûr ne laissera personne indifférent entre l’agressivité de ses angles et la couleur verte de son rétroéclairage, on sent que l’on est là pour faire des Frags et pas des vers !
On ne s’est pas amusé à peser la bête à la rédac et pourtant il doit faire son poids. Quand on l’a sorti de sa boîte on a bien eu l’impression qu’il était lesté un peu comme les Stick Arcade, destiné a reposé sur les genoux et demandant donc un certain poids pour éviter de glisser. Sauf qu’un clavier doit rester sur une table, le poids restera donc un mystère…
La stratégie du silence
Il faut avouer qu’il fait bien le travail, Razer à penser a tout en programmant les drivers et le logiciel. Nous avons accès à un large choix d’options allant de l’antighosting à la programmation de macro. Les différents modes s’enclencheront d’ailleurs, par une simple pression de la touche consacrée. Même le rétroéclairage est réglable à l’envie. Rien à redire, de ce côté-là, par contre on pourrait se poser la question sur le confort et la réactivité du clavier au vu de la relative mollesse des touches.
Pourtant c’est encore du tout bon, il réagit au doigt et à l’œil, quel que soit le degré d’exigence de votre jeu, il répondra présent. Il faudra juste un temps d’adaptation qui une fois passé ne sera plus qu’un mauvais souvenir et j’insiste là-dessus, car je sens déjà les rapides qui nous dirons qu’ils ont revendu leur joujou au lendemain de son achat et c’est une erreur si on est à la recherche de silence. Sans compter qu’en tournois le silence pourra décontenancer les adversaires et ce n’est pas moi qui le dit mais le grand Ken Boggard.
Défauts ?
Par contre, cette faculté qu’a la barre d’espace de faire des doubles espaces me dépasse, je ne sais pas si cela vient de moi ou d’un défaut de fabrication. En tout cas, le fait de devoir se relire plusieurs fois à la recherche de ses espaces superflues ou de revenir en arrière constamment est plus qu’épuisant. J’éspère vraiment qu’il s’agit juste défaut de fabrication du clavier de test, car sinon c’est éliminatoire et vous pouvez diviser la note finale par deux.
On pourra aussi regretter le manque de différence entre les touche, c’est simple sous les doigts toutes les touches sont identiques. À moins de connaître parfaitement leur positionnement les erreurs seront nombreuses et comme dit plus haut cela fait partie de ce temps d’adaptation fastidieux qui durera plus ou moins longtemps en fonction de votre patience. Pour ma part, il m’a fallu à peu près 15 jours pour le dompter convenablement, mais je suppose que les habitués de la marque à la pomme mettront bien moins de temps.