Final Fantasy existe à présent depuis 25 ans et après quatorze épisodes ainsi que de multiples spin-offs abordés tout au long de ce dossier, elle nous prouve que son avenir n’est pas si noir que ce que certaines mauvaises langues s’amusent à prédire.
Les jeux à venir dont on a connaissance, tels Lightnings Returns : Final Fantasy XIII ou bien encore la nouvelle itération de Final Fantasy XIV s’annoncent d’ores et déjà excellents et peuvent à eux seuls soutenir l’année 2013 de Square Enix. Outre ces projets estampillés Final Fantasy, il ne faut pas oublier les jeux Dragon Quest (série phare d’Enix) à venir tels Dragon Quest X sur Wii et Wii U et Dragon Quest V sur 3DS.
Lors de l’E3 2012, Square Enix nous a présenté ce que pourrait très bien être les jeux de la prochaine génération de consoles avec une démo technique à couper le souffle que je vous invite à regarder ici même :
Avis des membres de la rédaction vis-à-vis de la série Final Fantasy ou d'un épisode en particulier :
L’avis de Kayne
Ayant très peu joué à Final Fantasy 7 mais n'ayant pas trop accroché, j'ai eu l'occasion de regarder sur un cd de démo le trailer de FF8 et ouah! Quelle intro!! Inutile de dire qu'à l'époque, je l'avais acheté en partie pour ses cinématiques magnifiques mais ce n'était pas tout, j'adorais aussi le scénario "dramo romantique" de cet opus. Au final j'y aurais passé du temps et j'ai même pleuré au moment des retrouvailles de nos héros ou pendant le générique de fin... FF8, LE chef d'oeuvre!
L’avis de ZigZig
Choisir un Final Fantasy particulier comme étant mon préféré est impossible tant ils sont différents. Ma première expérience sur la série remonte à Final Fantasy VIII et alors que je croyais que les jeux ne se résumaient qu’à du Mario et du Pokémon, j’ai découvert ici des personnages et une histoire travaillés. Même si ce Final Fantasy gardera pour moi une place toute particulière, il n’est pas à proprement parlé mon Final Fantasy préféré, place que je garderais préférentiellement pour le sixième opus disposant selon moi du plus grand méchant de la série !
L'avis de Poncho
Crisis Core est le seul FF auquel j’ai vraiment joué. Après quelques parties sur le VII (sur PSone), je me suis vite détourné de la saga car les combats au tour par tour ne me convenaient pas. Crisis Core sur PsP proposait lui des combats en temps réel. J’ai tout de suite été séduit par l’univers de FF, ses personnages, son ambiance, son histoire (Crisis Core est un complément à celle de FFVII). Le système de progression, bien que linéaire, reste très efficace et on se prend facilement au jeu, à toujours vouloir connaître la suite. Les combats qui allient les forces de tout FF, c'est-à-dire grandes épées aiguisées, invocations destructrices, et plus encore, sont efficaces et épiques, et on se plait immédiatement à combattre avec un ATH simple et compréhensible, ou la stratégie est délaissée au profit d’un gameplay jouissif, avec des matérias bien exploitées.
Pour conclure, c’est un des rares jeux uniquement solo qui m’a assez séduit pour que je sois scotché du début à la fin. Un incontournable que tout fan de FF se doit de posséder, même si il diffère des autres par bien des aspects !
L'avis de El Zyppo
Tout démarrait avec le tonitruant thème Otherworld composé par Nobuo Uematsu, il n'en fallu pas plus pour que votre serviteur enfourche sa bécane pour aller chercher le précieux Dvd (après avoir dévoré la démo). Ce thème m'avait convaincu que Final Fantasy prenait un nouveau virage après le décevant (ne me jetez pas de cailloux sur ma figure !) Final Fantasy IX. Les personnages n'étaient plus en super deformed, le design était plaisant mais ce n'était pas tout. Le système de combat vous laissait le temps de paufiner votre stratégie. Les combats devenaient intuitifs, esthétiques et diablement jouissifs. Surtout lorsque l'on a un contrôle total sur ses invocations.
Le protagoniste de l'histoire, Tidus n'avait rien pour me plaire un peu jeune et naïf, il devait donner la sensation au joueur d'être perdu. Celui qui m'a motivé l'aventure était Auron, un véritable coup de génie aussi bien dans sa psychologie que dans son design. Un anti-héros "badass" qui avait tout pour plaire. Lulu aussi avec son look gothique était aussi un membre intéressant de l'équipe de héros (cela n'a rien à voir avec sa poitrine aguicheuse je vous le jure !).
L'aventure, bien que parsemé de clichés digne des plus ennuyeux romans à l'eau de rose, nous tenait en haleine. Et qu'il était sympathique d'envoyer Seymour, la némésis du groupe d'aventuriers sur orbite à chaque affrontement. Le design du bestiaire parvenait à nous faire frémir, Square débarquait sur playstation 2 et désirait montrer qui était le patron. Une des grandes nouveautés de la franchise sur cet opus, était de nous proposer des dialogues doublés. Un détail qui rendait les longues phases de dialogues plus dynamiques et vibrantes. Même si on pouvait noter une synchronisation labiale un peu hasardeuse concernant les doublages américains (oui il aurait été trop beau de bénéficier du doublage original japonais).
La version Européene avait mis du temps à sortir. Malgré un 50hz qui déformait atrocement l'image, celle-ci conservait tout de la nervosité du titre (avec deux grosses bandes noires bien saillantes en haut et en bas de votre écran). Mais comme pour se faire pardonner, Square nous gratifia de quelques précieux bonus, tels que les chimères purgatrices qui s'avéraient être des adversaires intéressants à combattre.
Si Final Fantasy se résume à une vaste blague ou à des scénarios souvent redondants et clichés pour vous, jetez tout de même un coup d'oeil sur cet opus qui ne ressemble en rien aux autres. J'en suis l'exemple vivant, je n'aime pas Final Fantasy mais j'ai su apprécier en douce les charmes de ce dixième opus.
L'avis de Stargazer
Vous trouverez chez mes collègues beaucoup de mots doux, de lettres mêlées, pour vous raconter à quel point ils aiment la série FF et combien elle a peut-être compté dans leur parcours de joueurs. J'aimerais juste contraster avec cette vision qui voudrait qu'on ne célèbre dans ces moments, uniquement ces heures qui nous ont donné du bonheur. Oui, je viens gâcher la fête, l'heure est grave et puis finalement ça aurait été moins drôle. Prends ça dans les dents, jovialité !
Je vais vous parler du premier épisode qui m'a fait dire, « stop », « non là trop c'est trop », « vous ne m'y reprendrez plus ». Oui parce que c'est arrivé. Déjà j'avais eu quelques petites sautes d'humeur sur les pourtant cultes FF8 et FF9, mais je crois que FFX-2 a été la première fois où je suis sorti du trip Final Fantasy. Bon ça va, ça n'est pas non plus du genre violent et définitif, puisque j'y suis toujours revenu.
Tout partait sur de bonnes bases : un épisode X qui même si linéaire dans son déroulement, m'avait fait passer de très bons moments. Un scénario qui même s'il ne m'avait pas retourné le cortex, dealait de l'émotion en douce. Et des graphismes, qui à l'époque sur PS2, donnaient à penser qu'on avait bien changé de génération de machines (ça plus une OST mémorable). Puis est arrivé X-2. Déjà rien que l'annonce a été une première désillusion. Même moteur, même « arc », comme l'impression qu'on me vendait le DLC maquillé que je ne voulais pas voir, avec cette impression de recyclage. Quoi, ça y est Square tenait sa « suite » et devenait un éditeur comme les autres et Final Fantasy, un jeu comme les autres.
Pourtant l'épisode ne manque pas de qualités, système de jeu dynamique, scénario fouillé avec un système de missions bien mis en place, des fins alternatives et une ambiance plus électrique. Mais rien n'y a fait, FFX-2 reste comme l'épisode qui a suscité le moins d'émotions chez moi. Bien loin des épisodes IV, VI ou VII dont je garde le meilleur, FFX-2 est l'épisode que j'aime oublier.