Counter-Strike : Global Offensive a accompli un bon bout de chemin en quelques mois, mais la fin est encore loin. Le bilan est positif au terme de 5 mois avec une intégration aux grandes compétitions européennes, de grandes équipes et des interactions entre la communauté et les développeurs. De plus, le jeu comptabilise une moyenne quotidienne de plus de 20 000 joueurs au bout de 5 mois, ce qui le place devant ses ancêtres au terme de la même période. Ces chiffres sont utilisés par les partisans et les opposants du dernier opus, les premiers y voient un succès alors que les autres une défaite. Objectivement, les chiffres montrent un bon lancement pour le nouvel opus d'une vieille franchise apparue en 2000, et moins médiatique que d'autres séries de FPS comme Call of Duty. On y voit que son nombre de joueurs quotidiens ne dépasse pas celui que ses prédécesseurs ont amassé en 12 et 8 ans d'existence.
Ces courbes sont souvent sujettes à des déductions fantaisistes dignes des Mayas
Au rang des satisfactions, il est possible de mettre en avant le matchmaking qui facilite grandement les amateurs de matchs. De plus, il semblerait que le problème lié aux tricheurs soit en passe d'être réglé avec la possibilité de rapporter les joueurs sans scrupules. Le matchmaking doit encore être approfondi, notamment en étant étendu au mod occasionnel ou à toutes les cartes possibles. Plusieurs éléments sont encore attendus pour ce jeu qui est toujours en développement. Avant tout, VALVe s'était fixé comme objectif d'équilibrer les armes afin qu'elles soient toutes utilisées. Ce dernier n'a vraisemblablement pas été atteint, et certaines sont critiquées pour leurs caractéristiques. En outre, les récompenses monétaires dues à un frag sont toujours sujettes à critique.
Les développeurs parlent régulièrement de la mise en place du Steam Workshop afin de faciliter les échanges, notamment de cartes, entre les joueurs. Une révision des GOTVs était également à l'ordre du jour pour que celles-ci soient réellement novatrices. Pour ces dernières, il est possible d'imaginer un système d'enregistrment comme dans Starcraft 2, une plus grande facilité d'accès en particulier pour les grandes compétitions ou encore une vue d'ensemble de la carte en relief pour de_nuke ou de_train. Il est également possible d'entonner le refrain des équipes absentes, ou encore des cartes manquantes comme de_tuscan, de_season ou de_forge.
Le drama semble être un caractère inhérent aux jeux eSportifs, et le dernier opus a offert quelques « affaires » à se mettre sous la dent. Les amateurs de ces actualités ont ainsi pu commenter à foison le départ de l'équipe masculine de Millenium, ou encore le récent transfert de Michel « mshz- » Nguyen vers Imaginary Gaming qu'ils apparentent à un « vol » de Steeve « Ozstriker » Flavigni, ce dernier qui avait dénoncé cette technique suite aux propositions de l'équipe eXtensive à Adil « Scream » Benrlitom. Au rang des dramas, il est également possible de placer le cocktail molotov qui a fait coulé beaucoup d'encre jusqu'à la diminution récente de ses caractéristiques.
Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue les prochains évènements de l'année 2013 qui s'annoncent sous les meilleurs auspices avec la fin des ESL Major Series, la Copenhagen Games, les Masters français, les Dreamhacks, l'ESWC, etc. Peut être que l'année prochaine nous réserve des surprises comme l'intégration de Counter-Strike:Global Offensive aux MLG, ou encore la confirmation de la mise en place d'un tournoi doté de 1 600 000$. Une certitude peut déjà être avancée concernant l'année prochaine, c'est que la rédaction de Millenium CS:GO vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et continuera de se dépasser pour vous approvisionner en actualités.
Pour conclure cette rétrospective, je vous propose de clore cette année sur une fragmovie tout en méditant sur une phrase que certains d'entre vous ont certainement entendu lors des jeux olympiques de Londres mettant en exergue l'implication nécessaire de la communauté et le souhait de voir cette dynamique continuer : « Et entre nos mains, le souhait de recommencer ça dès demain ».