Après avoir battu Orphan et rendu aux humains leur liberté perdue depuis des siècles, Lightning disparait mystérieusement et tous pensent qu’elle a disparu à jamais. Mais Serah ne désespère pas de revoir un jour sa sœur, refusant de croire à son sacrifice.
Trois ans plus tard, une météorite s’écrase sur Gran Pulse, non loin du village de Neo-Bodhum dans lequel vit Serah. L’espace-temps s’en trouve modifié, provoquant ainsi l’apparition de monstres venus d’une autre époque. Alors que Serah croit son heure venue, un mystérieux jeune homme du nom de Noel vole à son secours. Celui-ci affirme que Lightning est bel et bien vivante et que celle-ci l’a missionné pour retrouver sa sœur afin de sauver le cours du Temps.
Editeur : Square Enix
Développeur : Square Enix
Date de sortie : 15 décembre 2011 (jp), 3 février 2012
Plateforme : PS3/Xbox 360
Genre : RPG
À l’annonce de Final Fantasy XIII-2, les fans eurent un accueil mitigé. Certains étaient heureux de pouvoir prolonger l’expérience offerte par Final Fantasy XIII alors que d’autres se souvenaient avec effroi du dernier « -2 » que Square Enix leur avait offert, à savoir Final Fantasy X-2. Mais peut-on établir une vérité générale à partir que d’un seul épisode ? Les fans prirent leur mal en patience quand Square Enix communiqua autour du projet, affirmant que Lightning serait au centre du jeu, puis que finalement ca serait Serah accompagné d’un inconnu qui seraient jouables dans cette aventure, Lightning étant uniquement jouable dans le prologue. Encore une fois, la stratégie de communication de Square a pu laisser dubitatifs certains fans.
Mais alors que Final Fantasy X-2 fut grandement critiqué à cause de son casting restreint de trois personnages, Final Fantasy XIII-2 et ses deux personnages jouables semblent avoir échappé à cette remarque. En fait, pour la première fois de la série, cette suite propose un système de recrutement de monstres. Alors certes, il y a ainsi autant de personnages jouables que le bestiaire comporte de monstres, mais les dialogues entre les deux personnages sonnent creux et on se sent bien seuls tout au long de l’aventure.
Pour éviter la linéarité tant reprochée à son prédécesseur, Final Fantasy XIII-2 instaure aussi un système de voyage dans le temps. Vous devrez alors visiter les lieux à différentes époques afin d’avancer dans l’aventure, un peu à la manière de Chrono Trigger. Cependant, chaque époque ne comporte qu’une zone assez petite à explorer, non ouverte sur d’autres zones.
Il est intéressant de noter aussi que dans les statistiques des personnages, on remarque qu’une place est laissée dans la case HP pour afficher les centaines de milliers, or on atteint difficilement les 12.000 HP à la fin de l’aventure pour Noel, tandis que Serah ne peut dépasser la barre fatidique de la dizaine de milliers. Bizarre…
De même, le jeu voulant renouer avec les fans déçus depuis les opus PSOne, il introduit également un casino nommé Fortuna, qui ne manquera pas de rappeler le Gold Saucer aux plus nostalgiques d’entre nous. Mais là ou le Gold Saucer proposait une bonne dizaine d’activités (dont l’intérêt variait du tout au tout), Fortuna n’en propose que trois, dont une disponible uniquement sous la forme de contenu téléchargeable payant !
Alors que Final Fantasy XIII refusait de répondre aux sirènes du DLC en proposant un jeu complet d’emblée, Final Fantasy XIII-2 nous fait l’honneur de multiples DLCs, allant du téléchargement d’armes bonus à des costumes inédits, en passant par des scénarios additionnels. Ces derniers DLCs proposent aux joueurs de mieux comprendre l’histoire de certains personnages croisés durant l’aventure, mais sont de qualité plutôt inégale…
Les petits costumes pour Mog. Un indispensable...
Vous l’auriez sans doute compris, mais l’auteure de ces lignes n’a pas grandement aimé Final Fantasy XIII-2 malgré certaines qualités indéniables. Les combats sont rudement dynamiques, les musiques sont tout bonnement magnifiques et l’histoire se complexifie au fur et à mesure du jeu pour aboutir à un final en apothéose ! Le jeu se boucle assez vite, mais le joueur est tenté de finir le jeu de fond en comble pour découvrir la fin bonus disponible qu’après avoir récolté les 160 fragments du jeu, ce qui n’est pas une mince affaire !
Final Fantasy XIII-2 n’est pas exempt de défauts, mais ne pas y jouer serait criminel. En effet, même si les RPGs japonais sont plutôt rares sur nos consoles actuelles, Final Fantasy XIII-2 se situe dans le haut du panier. Jouez-y, ne serait-ce que pour vous forger votre propre avis, celui étant décrit ici ne reflétant pas l’avis général reçu par le jeu, qui fut plutôt bien accueilli par la critique et les joueurs.