Tidus est un jeune joueur de Blitzball et la star de son équipe les Zanarkand Abes. Un soir, alors qu’il disputait un match important, une imposante créature émerge des flots et rase la ville. Tidus n’a d’autre choix que de s’enfuir, mais il se fait aspirer par l’immense bête connue sous le nom de Sin, et se retrouve projeté dans un monde inconnu… À partir de ce moment, le jeune fera tout pour rentrer chez lui, mais rien ne se déroulera comme prévu...
Editeur : Square
Développeur : Square
Date de sortie : 19 juillet 2001 (jp), 20 décembre 2001 (USA), 24 mai 2002 (fr)
Plateforme : Playstation2
Genre : RPG
La première chose qui frappe quand on lance le jeu est la beauté des graphismes. Les décors sont magnifiques et détaillés, les personnages dessinés par Nomura sont tous très bien modélisés et les effets de lumières sont magiques ! Final Fantasy X est ainsi le tout premier jeu de la série à être en vraie 3D, sans décors prétendus en 2D ou autres artifices. Cela permet des plans de caméra très proches du cinéma avec des gros plans sur les personnages, des zooms, des contre-plongées, etc.
Les personnages sont aussi dotés de voix pour la première fois. Non pas que ceci soit une révolution dans l’histoire du jeu-vidéo, mais quel plaisir d’avoir enfin droit à un doublage ! Le jeu est ainsi plus vivant et plus crédible encore que dans n’importe quel autre Final Fantasy ! Certains regretteront toutefois que les voix soient exclusivement américaines, sans la possibilité d’opter pour les voix japonaises, mais ne vous inquiétez pas, le doublage est d’excellente qualité et n’égratignera pas les oreilles des puristes.
Chaque plan de caméra ou sort lancé est prétexte à pléthores d’effets de lumière, tous très beaux.
Exit jauges ATBs, matérias, G-forces et autres systèmes d’apprentissage des compétences, Final Fantasy X décide d’innover dans tous les domaines. Ainsi, la jauge ATB (Active Time Battle) est absente pour la première fois depuis Final Fantasy IV pour être remplacée au pied levé par la jauge CTB (Conditionnal Turned-based Battle). Cette jauge, visible en haut à droite de l’écran définit les tours d’action de vos personnages ainsi que ceux de vos ennemis.
La grosse nouveauté de cet épisode est l’introduction d’un nouveau système d’apprentissage des compétences appelé le Sphérier. En remportant la victoire lors des combats, les personnages reçoivent des Points de Compétence (PC) qui servent à faire augmenter le Niveau d’Évolution des personnages. Quand un palier est franchi, le joueur à la possibilité de dépenser ses niveaux durement gagner pour se déplacer sur le sphérier et activer la case sur laquelle il se trouve ainsi que celles adjacentes à sa position. Les cases, activables à l’aide de sphères, peuvent contenir des compétences (Soin, Brasier X…)ou bien des améliorations de caractéristiques (HP+200, Force+20…). À noter qu’au démarrage d’une partie, le joueur a la possibilité de choisir entre deux sphérier : le standard (peu d’embranchements, chaque personnage est guidé vers un job précis) et l’expert (beaucoup plus d’embranchements et de libertés, attention à ne pas se perdre !)
Les Invocations aussi ont connu un joli remaniement dans ce nouvel opus. À présent connues sous le nom de Chimères, celles-ci ne se contentent plus d’apparaitre sur le champ de bataille, faire une jolie chorégraphie et disparaitre.Lorsque Yuna appelle une chimère, elle reste sur le champ de bataille et attaque selon les commandes que vous rentrez, comme s’il s’agissait d’un personnage jouable. L’invocation est alors renvoyée quand elle n’a plus de HP et les autres personnages reviennent pour poursuivre le combat.
Alors que Final Fantasy VIII et IX proposaient des jeux de cartes en guise de mini-jeux (Triple Triad et Tétra-Master), Final Fantasy X introduit le Blitzball, sport ressemblant beaucoup au water-polo et très populaire sur Spira. Vous aurez la possibilité de recruter de nombreux joueurs lors de vos pérégrinations et constituer votre équipe plus à même de gagner les matchs, surtout qu’il s’agit là du seul moyen pour recevoir l’arme ultime de Wakka.
L’œil de 2012
Final Fantasy X est encore à ce jour irréprochable question réalisation, et les améliorations qu’il apporta restèrent quasiment toutes pour les épisodes suivants. Les chimères ne se contenteront désormais plus d’une simple cinématique comme c’était le cas jusqu’à présent, mais disposeront d’attaques différentes que vous devrez choisir comme s’il s’agissait de personnages jouables. Le Sphérier quant à lui, sera dérivé dans les épisodes ultérieurs en diverses déclinaisons qui aboutiront à la Grille de Permis de FFXII et au Crystarium de FFXIII.
Pour la première fois dans un Final Fantasy, ce dixième volet de la série ne propose plus de mappemonde, car toutes les zones sont désormais connectées entre elles. Ce changement fut très difficile à accepter pour les joueurs amateurs de la vieille école, car il n’était désormais plus possible de se positionner géographiquement, malgré une carte rudimentaire accessible dans les menus.
Final Fantasy X connut une réédition au Japon, appelée « Final Fantasy X : International », et incluant les différents ajouts implémentés dans la version européenne du jeu, comme les combats contre les chimères purgatrices par exemple. De plus, le jeu contenait une cinématique inédite de douze minutes préparant les évènements à venir pour Final Fantasy X-2 !