Pour ce qui est du type Sorcière, il regroupe les héroïnes qui se rapprochent de la figure des mages féminins d’Heroic Fantasy, personnages inspirant la peur par la présence visible ou perceptible d’un grand pouvoir magique. Réaliser une division à l’intérieur de cette catégorie est difficile ; cependant il m’a semblé pertinent de mettre d’une part les personnages dont les côtés sombre et sexy sont mis en avant, et d’autre ceux qui sont plutôt entourés d’une aura mystique.
Le premier groupe peut donc concerner Cassiopeia, Elise, Evelynn, Morgana, Syndra et Zyra. Ici la qualification de mage paraît évidente : aucune de ces héroïnes n’est armée, leur puissance repose avant tout sur leurs pouvoirs magiques. Ce sont des personnages qui dégagent une aura ténébreuse, dans la lignée d’un certain courant « gothique », sans se départir des canons classiques de beauté, dont les attributs sont grandement mis en valeur. il en découle des héroïnes incontestablement dangereuses, sombres et effrayantes, mais néanmoins séduisantes, attirantes, cela étant parfaitement illustrée par l’image bien connue de l’araignée dont les couleurs et les motifs qu’elle porte sur le corps envoient des signaux qui permettent d’attirer les proies dans sa toile ; image qu’on bien compris les designers qui ont créé Elise.
Elise ou Spiderwoman, entre terreur et fascination
Le deuxième groupe correspond aux personnages de Leblanc et Soraka, que l’on pourrait qualifier davantage de mystique plutôt que ténébreux. La frontière est mince, et cette sous-catégorie a plutôt une raison d’être par défaut ; ces deux personnages ont pour attribut un sceptre qui leur permet de canaliser leur magie. Les atouts corporels féminins sont moins mis en valeur chez Soraka que chez Leblanc, cependant l’aura qui prédomine pour ces personnages est une sorte d’étrangeté, une mise à distance mystique. Ce sont également des personnages qui ont une physionomie à part, gardant un aspect et des attributs humanoïdes, la couleur naturelle de la peau est cependant abandonnée pour des tons violets, contribuant à la sensation d’étrangeté.
Soraka Dryade, autant mystique que mythique