Il y a 48 heures, Dennis « Svenskeren » Johnsen a rappelé à la communauté à quel point son comportement pouvait être parfois réprimandable. Optant pour un pseudonyme à connotation raciale offensante et se montrant irrespectueux dans ses interactions avec la communauté du serveur taïwanais, il s’est attiré le courroux de Riot Games qui l’a mis à l’amende.
SK Gaming est actuellement à Taiwain et prépare son championnat du monde intensivement afin d’être fin prêt les 20 et 21 septembre prochains. Comme la coutume le veut, la préparation d’une équipe vibre au rythme de matchs amicaux (« scrims », ndlr) ou des parties de solo queue.
Au cours de ces dernières, Dennis « Svenskeren » Johnsen s’est montré très irrespectueux vis-à-vis de la communauté locale, adoptant un pseudonyme pour le moins incongru et raciste : « TaipeiChingChong ». De plus lors de ses interventions écrites, il a rappelé qu’en dépit de son statut de joueur professionnel, sa toxicité est un fait avéré, une facette qu’il n’est pas parvenu à gommer. Déjà averti maintes fois au cours de la saison 2014 des LCS, Dennis devait se tenir à carreau et avait même participé, au même titre que tous les autres joueurs, à une séance d’information sensibilisant aux différences culturelles.
Manquant à ses obligations et violant les règles, il a en toute logique été puni par Riot Games. Suspendu lors des 3 premiers matchs du Championnat du monde, il sera remplacé par Berk « Gilius » Demir, le jungler des Unicorns of Love qui est aussi un remplaçant pour SK Gaming. Svenskeren devra en outre s’acquitter d’une amende de 2.500 $.
Après les avertissements verbaux, Riot passe aux choses sérieuses et monte crescendo, comme le veut le fonctionnement, suspendant le joueur tout en lui infligeant une amende financière. Il va sans dire que Svenskeren devra changer radicalement son comportement s’il veut continuer à évoluer à niveau professionnel sur League of Legends. Car la prochaine fois sa mise à l’amende pourrait être significative d’un bannissement pur et simple et de simples excuses publiques n'y changeront rien.