Depuis ce soir, un gros désaccord est rendu public entre LastShadow, l'ancien coach ayant travaillé avec les Supa Hot Crew, et ocelote.
Après le cas d'Incarnati0n ce matin, coach de SK Gaming, c'est au tour d'un autre coach d'être sous le feu des projecteurs. Nick « LastShadow » De Cesare, en dernier recours, d'après ses dires, a rendu public le désaccord entre lui et Gamers2.
L'ancien coach des SHC aurait encadré régulièrement l'équipe G2 et réclame la rémunération qu'on lui aurait promis et qui lui est actuellement refusée par la structure. Nick, n'arrivant pas à trouver de terrain d'entente, a rendu public des bribes de conversations qu'il a eu sur ce sujet avec les personnes concernées. On peut entre autre y lire des propos menaçants ou injurieux.
Le coach de SHC, assez connu pour sa faculté d'attirer l'attention par tous les moyens, pourrait cette fois-ci encore vouloir faire couler de l'encre, profitant de l'actualité créée autour de l'éviction d'Incarnati0n des Mondiaux. Même si ocelote a depuis lissé son image, on se souvient de ses débuts et de son attitude peu recommandable. Cette nouvelle affaire, pouvant prendre de l'ampleur si les allégations portées par LastShadow s'avéraient justes, égratigne quelque peu le joueur espagnol et la structure qu'il a créée. Ce dernier se défend de ces accusations sur sa page Facebook.
ocelote, Gamers2 (Traduction - Source)
Gamers2 ne manquera jamais de faire un quelconque paiement dû à quelqu'un.
Je préfère vivre sous un pont que laisser quelqu'un sans son paiement.
Ce second « incident » de la journée ouvre un peu plus le débat sur la précarité de la professionnalisation de l'eSport. Même si l'on tend vers une amélioration certaine, les statuts de beaucoup d'acteurs de la scène eSportive ne sont pas tous reconnus.
Si l'on prend le cas de League of Legends pour les coachs LCS, il convient de rappeler que leur statut n'était pas encore clairement reconnu par Riot en Europe et en Amérique. En outre, en dehors de cette scène professionnelle instaurée par Riot Games, bon nombre de personnes proposent leurs services sans avoir au préalable pris les dispositions (légales ou autres) que de telles activités incombent. De plus, la pluralité des « employeurs », tantôt joueurs, tantôt structures ou sponsors, ne simplifie pas la donne.
Même si les affaires de ce genre ne sont pas monnaie courante, les excès et maladresses ne sont pas rares et rappellent que le milieu est jeune et que les intervenants n'ont pour la plus part aucun réel bagage professionnel du fait de leur âge.
Que les faits soient avérés ou non, elle nous ouvre les yeux sur le chemin qu'il reste à parcourir afin que cet écosystème gagne en maturité et puisse perdurer pour que les emplois qui se créent s'inscrivent dans un cadre légal strict.