La chronique « Squad Building » a pour but de vous proposer des compositions aux stipulations bien précises. Aujourd'hui, il s'agit d'une composition spécialisée dans les joueurs à forts tempéraments voir violents sur un terrain de football.
Pour cette composition, Howard est choisi en tant que gardien. Le portier américain au caractère sulfureux et instable n'hésite pas à insulter ses coéquipiers et même ses fans lorsqu'ils vont trop loin selon lui. Il est dit que le portier d'Everton est victime du syndrome Gilles de la Tourette, ce qui rend la situation compréhensible. En charnière centrale, rien pour excuser ces deux bad boys que sont Ramos et Pepe. « Les bouchers de Madrid » ne sont pas avares de tacles violents et autres bagarres sur le terrain, ce qui leur vaut une réputation en demi-teinte. Sur la gauche, on retrouve Spahic. Moins connu, il a pourtant évolué au Montpellier HSC pendant quelques saisons et a défrayé la chronique avec un coup de coude de trop porté à Jemâa en 2011, qui lui a valu une disparition de la circulation quasi immédiate. Enfin à droite, « le simulateur de la Catalogne » autant aimé que détesté pour ses coups de sangs et son penchant pour la triche, le latéral Dani Alves vient parachevé cette ligne défensive. On aurait voulu placer Cyril Rool, l'ancien lensois bien plus fait de Sang que d'Or mais il ne figure pas sur FUT, sûrement là encore une fois expulsé contre son gré.
Au milieu de terrain, on retrouve deux milieux récupérateurs qui sentent bon la chair fraîche, l'insulte et le tacle bien gras. Pour commencer Joey Barton, le « Bad Boy d'Outre-Manche » dont la réputation n'est plus à faire. À ses côtés, le petit mais néanmoins grand par le talent, Gennaro Gattuso. L'italien spécialiste des tacles illicites a laissé sa trace dans le football européen, sans aucun doute. À gauche, on retrouve De Jong. Qui ne se souvient pas de ce high-kick inspiré de Liu Kang dans Mortal Kombat porté dans le torse de Xabi Alonso lors du mondial 2006 ? Sûrement pas Roy Keane, le sulfureux Irlandais qui n'avait peur de rien ! Bagarres, insultes, controverses dans les journaux, l'actuel co-sélectionneur de l'équipe nationale d'Irlande a marqué les jambes et les esprits. En attaque, on retrouve un duo sud-américain. D'une part, Brandao qui « n'a pas touchéow » le ballon mais qui n'a pas manqué le nez de Thiago Motta après le seul coup de tête précis de sa carrière. Après le nez, ce sont les dents de Suarez qui ont été sous les feux de projecteurs, mais surtout sur l'épaule du pauvre Chiellini lors du mondial 2014. Et il récidivait, de surcroît.
Voici donc une composition spéciale joueurs violents, même s'il manque certains incontournables non présents dans le jeu. On pense bien évidemment à Éric Cantona qui a confondu un supporter avec un sac de frappe ou encore Materazzi, tombé sous le crâne de Zidane en 2006. On obtient quand même une équipe intéressante sur le papier, mais attention aux cartons. À vos marques, prêts ? Taclez !