Les Archetypes des decks du Démoniste
Alors que Hearthstone a bien avancé dans le temps, la rédaction vous propose de revoir les archétypes de ce jeu à travers ses différentes classes en poursuivant avec le Démoniste et ses différents decks.
Le Zoo : : « Nous sommes légion » |
Considéré par de nombreux joueurs comme l’un des cancers du ladder, le Zoo a dominé de manière outrageuse durant de longues périodes. Typiquement un deck demandant une maitrise du jeu très permissive et peu de poussières pour être construit, le Démoniste Zoo a su avoir un franc succès, bien supérieur aux jeux Contrôle souvent trop chers et plus compliqués à manipuler. Succès qui d’ailleurs n’est pas près de se tarir.
Le principe du Zoo dans des temps anciens était au-delà du basique. Le jeu n’avait d’autre but que de remplir le terrain avec des monstres à bas coût, de piocher goulûment avec son passif et de lancer du Garde funeste, Puissance accablante et Feu de l’âme à tout va pour piétiner sa cible. Le joueur priait pour ne pas se prendre un dégât de zone dévastateur signant souvent une défaite cuisante. Du beau jeu en perspective n’est ce pas ?
Dès la première extension, le Zoo s’est raffiné pour introduire des mécaniques de jeu plus lentes comme l’Œuf de nérubien et la Rampante hantée. L’objectif restait le même, remplir le terrain et de piocher comme un sagouin. Néanmoins, la liste prenait son temps pour s’installer et se donnait des moyens de résister aux AOE. Une avancée certaine qui a permis à ce jeu de s’imposer pendant un moment. La sortie de GvG n'a pas amoindri sa présence grâce au sort Explosion des diablotins qui engageait à insérer le Géant des mers dans la liste.
Néanmoins, l’avènement du Mage Méca, le nerf du Feu de l’âme et la présence incontestable du Huntard ont mis le Démoniste Zoo à genou durant une période. Trop peu de joueurs ont vu le potentiel incroyable de Mal’ganis et de l’Implorateur du Vide. Il a fallu plusieurs mois et l’arrivé de BRM pour que la communauté prenne pleinement conscience de l’ampleur de cette combinaison. Maintenant, le Démoniste Zoo peut se targuer d’être aussi Démon. Entre des diablotins envahissants le plateau de jeu, le Garde funeste toujours incontournable, les différents démons légion et Mal’ganis pour mener la charge, le Zoo s’est vu transformer. Le Zoo du présent n’a rien à avoir avec celui du passé si ce n’est le principe de base. Une évolution fantastique pour un archétype qui n’a pas fini de se pavaner sur les champs de bataille.
Blizzard a réussi son coup, ils voulaient mettre les démons au centre de l’attention et ils y sont parvenus… trop bien même. Le Démoniste se résume maintenant à cette famille : les démons. Toutes les autres caractéristiques de la classe sont passées à la trappe. Le vol de vie ? Encombrant, ça prend de la place dans la liste et le Robot de soins antique est bien plus rentable. Le sacrifice ? Bon pour les faibles, l’Implorateur du Vide est présent pour oublier ce défaut et le passif y fait à peine allusion. Les sorts de feu et des ombres ? C’est surfait dans un jeu, les serviteurs il n’y a que ça de vrai. Les malédictions ? Pardon ? Les quoi ?