La première bonne nouvelle de cet ESWC 2013 Dota 2 est la bonne santé de la scène française. Certes tout est relatif, ce n'est pas demain la veille que l'on verra la scène française venir titiller Alliance ou Na'Vi. Cependant le niveau monte. Alors que l'année dernière seule BAGUETTE pouvait se targuer d'un niveau européen, on a maintenant trois équipes qui peuvent venir jouer dans la cours des grands : Sigma.fr (ex BAGUETTE), Zero Respect et aAa. L'un des points positifs de l'ESWC est de mettre à la lumière du jour la scène française qui souffre d'une mauvaise visibilité.
ESWC 2013
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Seules trois grosses écuries (Sigma.int, Empire et EG) et un top euro (4FC) se sont déplacés pour la compétition. C'est fort dommage. Il en a résulté une compétition sans grande surprise. La finale (EG vs Empire) a été celle qui était attendue depuis le début. On a donc manqué de matchs vraiment épiques à haut niveau comme le peuvent fournir les grosses équipes.
Dota 2 sur la scène numéricable (ESWC)
Il faut que l'ESWC remette en cause ses formats de qualification et ses invitations. C'est certes louable de vouloir faire comme une "coupe du monde", mais quelle est l'intérêt de voir une équipe random du bout du monde (qui peut être la France) se faire rouler dessus par la crème de la scène compétitive ?
Certes à côté de Call of Duty il est difficile de dire que Dota 2 a déchainé des passions. Mais l'intérêt du publique a été indéniable et la compétition a été un succès. La grande finale sur la grande scène s'est bien déroulée, la première game ayant fait salle comble même si la deuxième a vu légèrement le souffle retomber.
Podium Dota 2 (ESWC)
On peut regretter, mais ce n'est pas spécifique à Dota 2, le manque de visibilité des équipes et des match ne se jouant pas sur les scènes. Une meilleur disposition des joueurs ou placer des écrans pour pouvoir regarder en direct les parties augmenteraient grandement l'intérêt des spectateurs, même ceux de passage venu pour la Paris Games Week.