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Gears of War : Judgement Test

Gears of War : Judgement Test
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Gears of War : Judgement est un Third Person Shooter clairement orienté action sorti ce 19 mars 2013 sur Xbox 360. Ce quatrième opus de la populaire et brutale série Gears of War propose à la fois une campagne et un chapitre pour poursuivre l'histoire après ces derniers.

Gears of War : Judgement Test

Gears of War : Judgement

Gears of War : Judgement - Le Test


Gears of War : Judgement
est un Third Person Shooter clairement orienté action sorti ce 19 mars 2013 sur Xbox 360. Ce quatrième opus de la populaire et brutale série Gears of War propose à la fois une campagne se déroulant avant les événements des jeux précédents, et un chapitre pour poursuivre l'histoire après ces derniers. Tout en mettant en avant de nombreuses fonctionnalités multijoueurs. Démarrons nos tronçonneuses, et regardons ce que ce jeu a dans les tripes.

 

Gears of War : Judgement - le testGenre : Third Person Shooter / Action

Date de sortie officielle : 19 mars 2013

Développeur : Epic Games et People Can Fly

Éditeur : Microsoft

Plateformes : Xbox 360

Prix : Entre 55 et 70 euros

Classification : PEGI 18

 

 

 

Scénario - ambiance

Pour ceux qui n'auraient pas joué aux trois jeux précédents, Gears of War peut être résumé facilement : sur une planète assez similaire à la terre, les différentes nations se sont entretuées pendant 70 ans pour un niveau type de ressource énergétique souterraine révolutionnaire mais hautement toxique : l’Émulsion. Quand ils ont finalement été capables de s'entendre, cela n'a été que pour affronter une nouvelle menace venue des profondeurs de la terre : les Locustes.

Gears of War : Judgement - le test

Le gros de l'histoire consistera à savoir pourquoi vous êtes jugés, parce que quand on est en train de perdre une bataille il n'y a rien de mieux à faire.


Ces espèces d'orcs mutants innombrables (comme le laissait supposer leur nom) résidaient dans les profondeurs de la terre depuis longtemps, cependant l'extraction de l’Émulsion a provoqué de nombreuses morts dans leurs rangs, et la mutation du reste. Au cours des trois jeux précédents l'humanité a donc mené une lutte désespérée contre ces monstres, en vain, la planète n'étant plus qu'un champ de ruine peuplée de monstres, avec quelques poches de résistance humaine. Comme c'est à la mode cette année, nous n'avons pas ici un Gears of War 4, mais un Gears of War : Judgement, justifié par le fait que le gros du jeu se déroule ici quinze années avant les événements du premier opus. L'armée Locust vient de démarrer son invasion, et la situation est chaotique. On découvre une petite escouade de têtes brûlées menottées, trainées devant un tribunal militaire improvisé en pleine bataille. Chacun d'entre eux commence alors à narrer au juge les différents événements de l'opération les ayant mené à cette situation. On incarnera donc tour à tour les différents membres de l'escouade, alors que nous rejouons les événements passés dans des flash back. Le procédé scénaristique n'est pas nouveau, et il a déjà pu être rencontré dans de nombreux films, mais il est cependant efficace. L'histoire et la scénarisation sont donc réduits au minimum, et c'est l'action pure qui est privilégiée. À moins que vous soyez un fanatique de la licence et de son univers, le scénario ne demeurera pour vous qu'un prétexte pour vivre des combats ne manquant pas de rappeler l'univers de Warhammer 40 000.  Vous menez des hommes virils en armure lourde, utilisant des tonnes d'armes plus ou moins exotiques, dont la plus notable est sans conteste la mitrailleuse Lanzor, possédant une tronçonneuse en guise de baïonnette. Vous allez éclabousser l'écran avec du sang et des tripes à la chaîne pendant que votre soldat pousse un cri de combat, cela s'avère assez jouissif, et on se retrouve vite plongé dans l'ambiance violente et gore du jeu, bienvenue dans Gears of War, il ne vous reste plus qu'à crier "Pour l'Empereur" et à foncer dans la mêlée.

Gears of War : Judgement - le test

Découper des gens à la tronçonneuse est de ces plaisirs dont on ne se lasse pas. Cependant il vous faudra savoir quand jouer du Lanzor, et quand ne pas le faire.

Si jamais vous êtes un vétéran de la licence, vous serez probablement heureux d'apprendre que Gears of War : Judgement propose aussi une seconde aventure : Aftermath. Ce chapitre une fois débloqué vous offrira quelques heures de jeu dans une histoire parallèle se déroulant lors des événements de Gears of War 3. Ce qui permet de changer d'environnement, et de découvrir de nouveaux ennemis. L'histoire y est aussi contée de façon plus traditionnelle.

 

Gameplay

Le gameplay en lui-même n'a que très peu changé par rapport aux jeux précédents. Gears of War : Judgement est donc un Third Person Shooter orienté action, mais de la véritable action. Je dirais même aussi action qu'il est possible de l'être. Comme expliqué précédemment, l'histoire est ici réduite au minimum, vous n'aurez donc que très peu de temps morts. Vous n'aurez pas non plus de phases d'exploration, ni d'énigmes, et les cutscenes sont réduites au minimum, tout comme les QTE qui brillent par leur absence quasi totale. Vous pourrez transporter deux armes différentes, et votre perte de vie est symbolisée par l'engrenage rouge au milieu de l'écran qui deviendra de plus en plus visible jusqu'à ce que vous finissiez à terre. Durant la totalité du jeu vous serez accompagné de trois autres soldats, contrôlés par l'IA ou par d'autres joueurs. Il vous faudra donc miser sur la coopération pour vous en sortir, dans la mesure où tout seul vous ne ferez probablement pas le poids. De plus vos coéquipiers possèdent la capacité de vous relever lors que vous êtes à terre, ce qui pousse aussi à rester groupé plutôt que de partir tout seul en avant. L'IA est globalement assez stupide, elle n'est pas très efficace au combat, et vos coéquipiers ont tendance à se placer au pire endroit possible. Elle a cependant le mérite d'être réactive quand il s'agit de vous ramener à la vie, ce qui est assez appréciable. Je vous conseille néanmoins de faire la campagne avec des amis en coopératif, cela n'aura juste rien à voir en terme d'efficacité et d'amusement.

Gears of War : Judgement - le test
Les paysages et les décors sont très beaux, malheureusement ce sont tous des variations sur le thème urbain ou industriel.


Pour accomplir votre mission, l'arsenal mis à votre disposition est assez important et varié, avec quelques armes assez amusantes. Vous aurez droit aux habituelles armes humaines avec son lot de fusil à pompe, de fusils de sniper, de lance-roquettes, de grenades, etc. Auquel vient s'ajouter l'arsenal Locust que vous pourrez ramasser au sol, qui est un peu plus exotique, avec un hachoir géant, une foreuse souterraine, un fusil de sniper sans lunette etc. Mais ce sont les armes lourdes qui donnent le plus de piment aux affrontements, avec par exemple le canon portable "OneShot" qui porte bien son nom, ou encore le "BoomShield" qui sert d'énorme mur portable, bien pratique pour foncer dans le tas en tirant avec votre main libre. On se retrouve cependant assez souvent à utiliser la mitrailleuse Lancer, car une fois la tronçonneuse lancée votre personnage entamera automatiquement l'exécution de tout ennemi à taille humaine en mêlée. Et vu la quantité d'ennemis de ce type qui sortent de partout autour de vous lors de nombreuses phases du jeu, pouvoir les tuer quasi instantanément sans utiliser de munitions ni se fatiguer n'est pas du luxe.

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Le mode de difficulté déterminera si vous obtenez des étoiles de bronze, d'argent, d'or ou d'ébène. Elles aussi aussi réinitialisées quand vous entamez un mode de difficulté supérieur, on ne sait pas trop pourquoi.


Le gros de la campagne est divisé en une myriade de mini épisodes d'une longueur comprise entre deux et dix minutes (plus souvent deux que dix d'ailleurs). Dans chacun d'entre eux il vous faudra réaliser un objectif et atteindre la sortie. Même si 90% du temps cela se résumera à décimer des dizaines et des dizaines de vagues de monstres tout en progressant. Les concepteurs du jeu ont un peu trop abusé des mêmes mécanismes, et on se retrouve trop souvent dans une sorte d'arène à lutter contre des hordes d'adversaires sortant de nulle part. On se retrouve aussi un peu trop souvent à devoir organiser une position défensive, et tout organiser tout seul pendant que les PNJs se tournent les pouces est parfois un peu rageant. Outre les différents modes de difficulté disponibles, au début de chaque mission vous pourrez choisir de "déclassifier" un élément de la mission. Derrière ce nom pompeux et mal choisi se cache en réalité un mode de difficulté additionnel, ajoutant des éléments un peu plus exotiques à la mission. Les mission déclassifiées sont malheureusement assez répétitives, une grande partie d'entre elles comprennent une forte diminution de la visibilité (avec de la fumée, de la poussière, l'obscurité, votre personnage qui a des problèmes de vision, etc.) ou l'habituel temps limité. On a aussi droit régulièrement à des armes imposées, ce qui est plutôt amusant, ou à des adversaires supplémentaires entre autres. Certaines sortent cependant un peu du lot, avec par exemple un très fort vent. Notons au passage une bonne idée des développeurs, si vous veniez à mourir et que la mission reprend depuis son dernier point de sauvegarde, il est fort possible qu'une partie des ennemis soient différents, ou qu'ils arrivent depuis d'autres endroits. Cela ajoute un peu de re-jouabilité et de variété aux missions, ce qui n'est pas du luxe.

Gears of War : Judgement - le test

Quand on voit la tête de la fille aussi féminine qu'une nageuse Est-allemande, le Russe balafré, et le blondinet, on se dit qu'ils sont peut-être jugés pour délit de sale gueule en fait !


Le mode de difficulté et les missions classifiées détermineront quel type d'étoiles vous obtiendrez en guise de récompense à la fin de la mission. En fonction de vos performances en jeu vous aurez droit à un certain nombre d'étoiles (entre 0 et 3), enchaîner les exécutions d'adversaires et les actions héroïques sans mourir vous vaudra un meilleur score. Et c'est la que repose le gros de l'intérêt de la campagne : dans le scoring. Vous pouvez décider de refaire toutes les missions séparément afin de tenter d'obtenir les étoiles qui vous manquent, ou pour obtenir un meilleur score, ce qui vous permettra de débloquer du contenu optionnel, comme des personnages et des couleurs différentes pour votre uniforme et vos armes. Il vous faudra aussi quarante des précieuses étoiles pour débloquer Aftermath, le chapitre additionnel.

Cette organisation séquencée de l'histoire principale n'est cependant pas sans de très lourdes contreparties. Globalement cela manque de passages épiques prolongés, et au final on se retrouve à vider des petites zones de tous les adversaires présents, ce qui ne prend qu'une petite poignée de minutes, avant de recommencer la même chose dans la mission suivante. Il n'y a pas de tension, ni d'immersion, et il est difficile de prendre un combat au sérieux quand tout peut être bouclé en moins de cinq minutes. De la même façon l'organisation des niveaux en pâtit, et on a régulièrement l'impression de jouer dans une petite carte multijoueurs.

Gears of War : Judgement - le test

Le contenu à débloquer ne comprend rien d'utile, juste des skins pour faire le malin devant vos copains en multijoueurs.

Multijoueurs

Comme vous l'aurez probablement compris à ce point, tout l'intérêt de Gears of War : Judgement repose dans ses modes multijoueurs. Outre la campagne qui peut être réalisée jusqu'à quatre joueurs en coopératif (et je vous conseille très fortement de la faire ainsi), vous disposez d'une assez large palette de modes multijoueurs.

Le premier d'entre eux est le mode survie, seul ou en coopératif encore une fois, il vous faudra affronter des hordes infinies d'adversaire jusqu'à périr. C'est simple et efficace, donc idéal pour prouver à vos amis que vous êtes meilleur qu'eux. Je ne peux donc que le recommander si vous aussi aimez flatter votre égo.

Vous avez aussi les habituels mode Deathmatch et Domination. Les Deathmatch pouvant se dérouler en mode chacun pour soi, ou en équipe. Encore une fois ce sont des grands classiques.

La véritable innovation sera ici le mode Invasion. Il opposera tour à tour deux équipes, une étant constituée d'humains ayant le choix entre quatre classes aux attributs et aux armes bien spécifiques (ingénieur, soldat, médic, etc.) et une bande de Locust, possédant huit espèces différentes, bien plus exotiques, allant de la vermine rampante suicidaire à l'énorme Mauler. Ces races sont beaucoup plus originales, et elles possèdent des capacités assez amusantes, comme la possibilité de propulser un de leur alliés (une des vermines de petite taille) par dessus un mur d'un coup de pied, après lui avoir fait avaler une grenade par exemple, afin de renforcer la puissance de son explosion. Chaque équipe devra donc tour à tour détruire un objectif, ou le protéger pour empêcher l'autre équipe de le détruire. Le résultat est très amusant et assez équilibré pour ce que j'ai pu en voir. Il faut préciser que les coûts en points des différentes races de Locust évitent que vos adversaires prennent tous directement le monstre le plus puissant pour vous écraser dès le début de la partie.

Gears of War : Judgement - le test

Vous allez régulièrement vous maudire pour avoir choisit les mauvaise armes : Un fusil à pompe n'est pas très utile quand vous faites un revival du débarquement de Normandie face à des mitrailleuses lourdes positionnées à 300 mètres.

Graphismes et son

Basé sur l'Unreal Engine 3.5, Gears of War : Judgement tire le meilleur parti des capacités de la Xbox 360, et le résultat est donc très beau et fluide, que cela soit les personnages ou les environnements. Voir le sang éclabousser l'écran pendant que vous découpez un ennemi en hurlant est un plaisir pour tous les sens. On regrettera cependant que la caméra face parfois un peu n'importe quoi durant cette animation. En dehors de cela c'est un sans faute sur ce point, comme on peut l'attendre d'une grosse production actuelle.

Gears of War : Judgement - le test

Le principe des missions déclassifiées est intéressant, mais plus d'efforts auraient pu être faits afin d'apporter un peu plus de variété. On se demandera aussi en quoi le fait que la visibilité était mauvaise pour cette bande de troufions est classifié.

 

Durée de vie

Si vous ne comptez pas jouer en multijoueurs avec des amis, vous n'aurez que la très courte campagne pour vous occuper, soit environ 6 à 10 heures de jeu. Elle possède cependant une assez bonne re-jouabilité si vous souhaitez valider trois étoiles d'ébène sur toutes les missions. Mais il y a assez peu de chances que vous y trouviez beaucoup de plaisir. Par contre avec le mode multijoueurs et le coopératif vous devriez pouvoir passer des dizaines et des dizaines sur le titre sans problèmes.

 

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Robin Bouquet
Raiden Robin  - Journaliste

Fan de nombreux types de jeux, j'accroche surtout quand il faut faire souffrir ses méninges et peaufiner son gameplay. Des raids WoW, je suis passé aux CRPG, puis des tacticals aux 4X, mais aussi les jeux FromSoftware.

cedric il y a 8 ans

l'action de se jeux est cool oui le décor change mais andirer que elle est longue non?

cedric il y a 8 ans

je viens de Toulon a Pons de suve

cedric il y a 8 ans

slt je suis Mathis974

Louiss il y a 11 ans

J'ai acheté ce jeux tenté par mon premier gears... Peut-être un achat compulsif ? La campagne n'est pas très longue mais très répétitive, l'action est la même seul le décor change

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