C'était dans l'air depuis plusieurs semaine, le French Shuffle a bien eu lieu sur Counter-Strike Global Offensive. Suite à leurs performances décevantes ces derniers mois, les joueurs de G2 Esports et Team EnVyUs ont pris la décision de redistribuer les cartes pour reconquérir les sommets. La formation d'une dreamteam menée par Richard « shox » Papillon était attendue après le Major ELEAGUE et les élimination en poules des deux équipes n'ont fait que sceller leur destin. La seule incertitude concernait la couleur du maillot porté par cette nouvelle équipe, formée pour retrouver la gloire dans la gratin mondial de la scène CSGO.
L'annonce est tombée ce soir, Richard « shox » Papillon et Alexandre « bodyy » Pianaro restent chez G2 Esports et sont rejoints par le trio de Kenny « kennyS » Schrub, Nathan « NBK » Schmitt et Dan « apEX » Madesclaire qui officiait jusqu'alors dans la Team EnVyUs.
« La révolution française » est en marche, c'est le message qu'adresse G2 Esports à la scène CSGO avec cette composition taillée pour la victoire. Le déclin des Brésiliens de SK Gaming, la situation floue des Ukrainiens de Na'Vi et la baisse de forme des scandinaves de Ninjas in Pyjamas, Fnatic, GODSent ou North laisse de la place à la France dans les prochaines échéances.
Rien n'a encore été annoncé pour les joueurs écartés chez G2 ou EnVy, les bruits de couloir évoquent une composition des déchus qui pourrait chez les Boys in Blue. Ce sera sans Edouard « SmithZz » Dubourdeaux qui troque la souris pour une casquette de coach de la dreamteam G2. Le capitaine shox s'est quant à lui exprimé sur ces transferts de longue haleine :
Richard « shox » Papillon |
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« En avril 2016, j'ai pris le rôle de capitaine et de leader ingame, des rôles que j'ai pris à cœur et qui ont représenté l'un de mes plus grands défis en termes d'investissement personnel. Malgré un départ prometteur lors des finales ESL Pro League et aux ECS, il est devenu évident que quelque chose manquait à l'équipe pour être constante au top niveau. » « Cela a donné naissance à une situation délicate. Le niveau sur CS s'élève chaque jour, je suis compétiteur et je ne me contenterai jamais d'une deuxième place. Pour gagner aujourd'hui, nous devons travailler avec rage et passion tous les jours, toujours rechercher l'excellence, surtout dans les moments difficiles. Nous avons manqué de ça dans la deuxième partie de l'année 2016. » Source : G2 Esports |
La révolution aura t-elle lieu ? Rendez-vous dans les prochains mois pour en avoir la réponse.