The Elder Scrolls Online
Alors que l'on ne connait ni la date de sortie précise, ni le modèle économique de The Elder Scrolls Online, le MMO de Bethesda et Zenimax, nous avons tout de même pu nous aventurer en Tamriel, région emblématique de la série Elder Scrolls. Dans cette preview, vous retrouverez nos impressions mais également les quelques informations que nous avons déniché au studio Zenimax.
Genre : MMORPG
Date de sortie officielle : 2013
Développeur : Zenimax Studios Online
Éditeur : Bethesda Softworks
Plateformes : PC
Prix conseillé : ?
Classification : PEGI 12
Interview par Millenium de Brian Wheeler, Lead PvP Designer sur The Elder Scrolls Online
La saga The Elder Scrolls a su conquérir les joueurs. Et même si le dernier jeu de Bethesda souffrait déjà de bugs hilarants, sa profondeur et son contenu généreux ravitaillaient en grande quantité l’esprit des aventuriers audacieux. Très rapidement, ces vaillants joueurs ont parlé d’un mode multijoueur et débattaient sur l’éventuelle arrivée d’un MMO au sein de Tamriel. Des désirs profonds qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, mais qui étaient à considérer avec précaution, on sait à quel point le monde du MMO est sans pitié. Un univers ouvert où peu survivent, mais qui cependant prolifère en proposant des jeux plus ou moins originaux. C’est peut-être également la raison pour laquelle TESO était un secret de polichinelle depuis que son développement a démarré au cours de l’année 2007.
The Elder Scrolls Online est aussi un de ces jeux qui, simplement par l’évocation de son nom, résonne comme le tonnerre. Un titre attendu avec excitation et de fait, qui aura la lourde tâche de ne point décevoir. Nous avons eu le privilège de tâter le soft durant quelques heures dans les studios de Zenimax, l’occasion de vous livrer notre sentiment, mais également de vous présenter le titre.
illustration de Faneracine
Plus qu’un MMO… Un RPG !
Avant de nous embarquer dans nos aventures épiques, les équipes de développement de Zenimax nous ont exposé le jeu et ses fonctionnalités. Ils ont notamment insisté sur le « RPG » et préfèrent que l’on retienne ce côté plutôt que l’aspect MMO, ce qui est assez étonnant dans ce cas de figure, étant donné que le renouveau de la série embrasse le multijoueur. On peut donc comprendre que Zenimax ne veut en rien dérouter les habitués de la saga et promet que l’aventure s’inspirera grandement de ses aïeux. Mais le studio pense également aux petits nouveaux et promet un jeu également accessible à ceux-ci même si en principe, les joueurs inconditionnels nageront comme un poisson dans l’eau.
Les paysages de Bordeciel
L’autre point important évoqué par les concepteurs c’est l’immersion. C’est pourquoi ils ont opté pour un système de combat basé sur l’action. À l’image de TERA, les rixes s’opèrent à l’aide des boutons de la souris : le clic gauche permet d’asséner des coups tandis que le clic droit permet de bloquer les attaques. Selon eux, cela permet de se concentrer davantage sur l’écran que sur sa barre de sorts, de telle sorte à rendre les combats réactifs et dynamiques.
Les développeurs promettent aussi une progression unique et libre, sans imposer un cheminement obligatoire à emprunter lors des phases de quêtes. En définitive, de nombreuses quêtes peuvent être découvertes sans avoir eu besoin d’y être aiguillé.
Enfin, le dernier point concerne l’expérience sociale, qui se veut moderne. Malheureusement, l’équipe n’a pas développé et préfère garder l’information au chaud, pendant quelque temps.
Et la lumière fut…
The Elder Scrolls Online compte trois factions à savoir L’Alliance de Daguefilante, le Pacte de Coeurébène et enfin, le Domaine Aldmeri. Lors de notre session, il n’était possible que de démarrer le jeu avec un personnage de l’Alliance de Daguefilante.
Le Haut Roi Emeric, à la tête de l'Alliance de Daguefilante
L’Alliance de Daguefilante est dirigée par le Haut-Roi Emeric, un seigneur marchand Bréton qui, de par sa diplomatie et son tact légendaire, ont permis de s’octroyer la confiance des Rois de Hauteroche. Elle est composée de trois peuples : les Brétons, les Rougegardes et les Orques. Cette faction a élu domicile dans les contrées du Nord-Ouest de Tamriel. Ces trois entités pensent que le pouvoir qui règne autour de la Cité Impériale est néfaste, ce qui crée un certain climat de tension dans le continent et provoque un regain de violence avec les factions adverses.
Un bréton en plein recueillement
Nous voici maintenant face au menu de création de personnages. À première vue, ça semble déjà complet ce qui est encourageant. Avant de nous lancer dans l’élaboration de notre personnage et de ses traits physiques, il est important de se concentrer sur les différentes classes qui animent le jeu.
Elles sont au nombre de 3 (pour le moment) :
- Chevalier Dragon : Un guerrier qui manie d’anciennes techniques d’arts martiaux et qui disposent de quelques connaissances sur la magie
- Sorcier : Ils maîtrisent les éléments et peuvent invoquer des forces daedriques pour matérialiser une tornade ou une armure magique.
- Templier : Ils manient les puissances de la lumière et du soleil afin d’infliger des dommages aux adversaires. Ils peuvent tout aussi bien se soigner et également venir en aide aux alliés.
Dans le menu forcément, le choix d’une classe impliquera quelques changements dans l’apparence de votre personnage. On a même le droit à un aperçu avec le stuff épique histoire d’apprécier à quoi ressemblera notre héros en haut de la chaîne.
Mais on est encore loin du haut niveau et c’est face à un néophyte prêt à parcourir le monde de Tamriel que l’on se retrouve. Pour la race, j’ai décidé de m’orienter vers les Rougegardes au teint basané et à la musculature athlétique. Le menu se présente comme une structure pyramidale où l’on fait glisser le curseur afin d’équilibrer plus ou moins 3 critères : les muscles, le poids et la finesse. En d’autres termes, si l’on amène le curseur vers le coin « musculature » on se retrouve avec un personnage qui déborde de muscles tandis que si l’on s’oriente vers le critère « poids » on ressort avec une masse grassouillette, pas très convaincante.
Après, on choisit la couleur de peau, ayant un rapport direct avec la race que vous aurez choisi. Il existe 20 choix prédéfinis.
Un Argonien qui pose pour la photo
Des réglages sont aussi proposés de manière à fignoler les traits physiques du personnage. On peut modifier la taille du torse, poitrine, bas ventre, bras, mains, cuisses, postérieur, jambes, pieds et cou.
Puis, on revient sur le visage avec des réglages précis tels que le type de cheveux, leur couleur, l’âge du personnage, la formes des sourcils, joues, mâchoire, menton ; la couleur des yeux, leur forme et leur disposition ; la taille du nez et sa disposition ; la taille et la forme de la bouche et enfin le type d’oreilles.
Les choix sont variés ce qui promet une personnalisation riche. Néanmoins on regrette le faible nombre de coupes de cheveux disponibles.
Après quelques minutes passées à modeler le personnage, me voilà enfin prêt à m’élancer dans une nouvelle aventure avec mon Templier Rougegarde.
Le retour de Molag Bal
Alors que les factions s’affrontent violemment, une menace rôde et promet de réduire à l’esclavage l’humanité toute entière. Cette menace a un nom, il s’agit de Molag Bal, un Prince Daedrique sans pitié et attiré par les âmes des mortels. Molag Bal sévit à HavreGlace, un royaume d’Oblivion qu’il veut faire fusionner avec le monde de Nirn.
Molag Bal, le moissonneur d'âmes
Au commencement, votre personnage s’est vu voler son âme par Molag Bal. L’histoire nous amènera ainsi face à ce moissonneur d’âme afin de la récupérer. Cependant, cette petite phase a été sautée dans la version qui nous était offerte. Pour le coup on se retrouvait directement dans le Belly of the Spearhead, le navire du Capitaine Kaleen. Notre corps a été repêché alors qu'il gisait dans l'eau. Première remarque, l’interaction avec les PNJ rappelle les jeux de la série. Un questionnaire à choix multiple apparait, on peut ainsi s’instruire ou enquêter afin de savoir ce qu’il se trame autour de nous. Les choix qui nous sont présentés restent cependant minces et moins fouillés que dans Skyrim à titre d’exemple. On peut également noter que certains des PNJ bénéficient d’une aura, ce qui signifie qu’ils ont un rapport avec vos objectifs.
Autre point similaire avec les jeux de la saga, on peut consulter les bouquins. Leur contenu sert à étoffer l’histoire et nous l’amène d’une manière différente.
Enfin, pour terminer avec les points communs, on remarque aussi que le système de santé, stamina et magicka est également de la partie. Courir ou marcher accroupi d’ailleurs consomme des points de stamina. Notre héros peut également nager.
Expérimentation sur crabes
Une fois que nous avons quitté la calle sombre du Belly of The Spearhead, nous découvrons la ville portuaire de Port Hunding, située sur les îles de Stros M’Kai. Une cité aux traits orientaux, agrémentée d’un marché où l’on peut déjà faire ses emplettes. On reconnait ici la patte graphique des équipes de conception. C’est très joli et appréciable. On aurait même l’impression de jouer à Skyrim à la troisième personne tant on retrouve certaines courbes. C’est soigné sans pour autant casser la rétine. Sur les PC du studio, le jeu tourne à une vitesse exemplaire, un vrai plaisir, il faut le reconnaitre.
Stros M'Kai et ses anciens vestiges
Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps avant de partir à l’aventure. À peine nous avons rencontré le capitaine Kaleen, qu’il faut déjà retrouver des compères perdus. Les missions sont affichées sur la droite de l’écran et la carte laisse apparaitre des points qui indiquent l’endroit précis où se trouvent nos objectifs. Un gros crabe passe dans le coin, c’est une bonne opportunité pour s’essayer au système de combat. On clique gauche pour infliger des coups et si l’on maintient la même touche, notre personnage exécute une attaque puissante. Le bouton droit sert à se défendre des grosses attaques adverses, qui sont indiquées par une aura qui se dessine autour de l’ennemi.
Le basique le plus total, je vous l’accorde. Fouillons donc un peu les menus afin de savoir un peu ce que mon Templier Rougegarde a dans les tripes. Voici un échantillon des attaques et sorts qu’il maîtrise.
Sol Spear (attaque à l’arme)
- Puncturing Strikes : 4 attaques combos, le dernier coup fait reculer l’ennemi et inflige 10 % de dégâts supplémentaires (54 Magicka requis).
- Piercing Javelin (LVL 4) : Jette une lance qui cause 14 points de dégâts, fait reculer la cible de 5 mètres (45 Magicka requis) .
- Focused Charge (LVL 14) : Charge une cible et l’interrompt. Cause 11 points de dégâts magiques (45 Magicka requis).
Sun Magic (Magie offensive)
- Sun Fire : Cause de dégâts de feu (63 Magicka requis).
- Solar Flare (LVL 4) : Cause des dégâts, les cibles affectées subissent 40 % de dégâts supplémentaires lors de la prochaine attaque (63 Magicka requis).
- Blacklash (LVL24) : Provoque des dégâts pendant 6 secondes, à la fin de l’effet, l’ennemi subit 40 % de dégâts supplémentaires, les dégâts sont partagés avec les cibles proches (63 Magicka).
Restoring Light (Magie défensive - support)
- Rushed Ceremony : Soigne 35 points de vie (77 Magicka).
- Healing Ritual (LVL4) : Soigne les alliés proches de 24 points de vie. Le lanceur se soigne également pour un montant de 30 % (54 Magicka).
- Restoring Aura (LVL 14) : Augmente la régénération de la santé et de la stamina de 15 % (59 Magicka).
Après avoir réduit à néant la population de crabes de Stros M’Kai, me voilà parti vers d’autres épopées et sauver Jakam, le premier des trois individus que recherche le Capitaine Kaleen. Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je rencontre de nombreux donneurs de quête en chemin. C’est l’élément dont parlait plus tôt Matt Firor, en charge du développement de la bête. Un concept qui poussera les joueurs à la curiosité, car selon ses dires, les PNJ ne vous aiguilleront pas continuellement. Alors on prend ses jambes à son cou et on se balade dans les contrées reculées afin de dénicher la ou les quêtes cachées.
C’est plutôt sympathique comme idée, cependant, on pense aux hardcore gamer lorsque ces PNJ donneurs de quêtes apparaissent sur la carte, car nous nous trouvons à proximité. Certains penseront alors qu’il est trop facile de les trouver, alors que d’autres apprécieront surement cette initiative qui incite à la recherche.
Avant de pénétrer dans « The Grave » où se terre Jakan, il est important de parler de la variété de paysage. Nous nous trouvons sur une île où les palmiers et le sable ont largement élu domicile. C’est très lumineux et clair. Mais c’est également très contrasté. Lors de notre entrée dans « The Grave » sorte de catacombe lugubre, nous avons pu parcourir un tout autre paysage. L’endroit est envahi de pièges mortels. Des pics aiguisés sortent du sol pour vous empaler et des flammes ardentes tentent de vous carboniser. C’est également l’occasion de prendre contact avec des packs d’ennemis qui se baladent en paire.
Le peu de sorts que j’avais en ma possession ont permis de me débarrasser de la vermine, en suant légèrement parfois, surtout quand une patrouille déboulait dans mon dos. Le système de combat est percutant comme dans tout jeu d’action qui se respecte, et les coups de lance ponctués par de petites attaques magiques sonnent parfaitement bien. Les ennemis lâchent de l’expérience, ce qui conduit à une augmentation de niveau. Chaque montée offre un point de compétence à utiliser pour débloquer une nouvelle compétence.
Le niveau maximal a été fixé à 50, un choix logique selon les développeurs. C'est une bonne moyenne et cela laisse environ 120 à 140 heures de jeu pour arriver au sommet, et cela, pour chaque faction.
Un Khajiit au milieu de ses terres
D’autres petites cavernes à visiter offre encore plus de variété en termes de paysage. Un petit côté palpitant qui enrichit la balade. Au final, on ne se contente pas de farmer les recoins de l’île, mais on parcourt également quelques souterrains à la lave rougeâtre et ardente.
Sachez aussi que les amateurs de PvP pourront s’aventurer sur les champs de bataille à partir du niveau 10.
Pour rassurer la populace, sachez que les crabes n'ont pas été les seuls à avoir fait les frais de la magie solaire. Notons que des loups, renards, dragonets ont également gouté à la déferlante de flammes. On a également pu croiser des boucs, chats, lézards ou autres chevaux qui patientaient, et qui n'attendaient qu'à être montés.
Laissez-moi vous refaire le portrait
En parlant de PvP, malheureusement pour nous, il ne nous a pas été possible de s’immiscer dans des champs de bataille, néanmoins, nous avons pu profiter d’un briefing à la fin de notre session de jeu. Le PvP était à l’honneur avec le déroulement d’une prise de forteresse. Nous avons pu faire un tour du côté des assaillants et des défenseurs. Chez les attaquants, les joueurs se présentent face aux remparts d'un château et tentent de les fragiliser pour permettre leur éboulement. Derrière les murs, et pour se défendre, on balance à peu près tout ce qu’on a en sa possession pour éliminer l’adversaire. C’est donc sous les projectiles divers et variés que les attaquants tentent de se frayer un chemin.
Les catapultes envoient des rochers à répétitions sur les murs ce qui les affaiblit progressivement. Pendant ce temps, le bélier se fracasse continuellement sur la porte principale. Au fil de l’assaut, on peut même voir ces fortifications s’effondrer en temps réel. Une fois la brèche complètement ouverte, attaquants et défenseurs s’accueillent à coup d’armes et de sorts. L’objectif pour l’équipe qui attaque est de détruire un drapeau qui est logé au cœur du château. De l’autre côté, il s’agit de le défendre coute que coute.
Bataille de Cyrodiil
Pour ces combats, les développeurs ont parlé de 200 joueurs à l’écran. L’objectif final est de prendre Cyrodiil et sa Cité impériale. Si vous vous êtes engagés dans une Alliance qui ne vous convient pas, vous pourrez en changer librement. De fait, les joueurs pourront explorer les trois factions.
Enfin, les régions sont divisées en deux zones : le territoire contrôlé (home) où l’on est à l’abri de toute attaque et la zone PvP, où les combats prennent place.
Une carte des Guerres de l'Alliance est consultable afin de fournir une indication précise sur l’avancée de combats. Par un jeu de couleur, on sait exactement qui contrôle quoi. Une manière efficace d’orchestrer par avance les futures conquêtes. Comme stipulé plus haut, le contrôle de chaque région est quasi-indispensable et le fait de contrôler les fermes, scieries et les forteresses augmente fortement les chances d’arriver jusqu’au Trône de Rubis de la Cité impériale.
En plus de l’expérience, les batailles PvP rapportent de l’or. Ce qui permet d’acheter davantage d’engins de sièges. Les joueurs devront mettre la main à la poche s'ils veulent contribuer à l'effort de guerre.
Ce PvP sonnait néanmoins comme une coquille vide. On peut déplorer le manque de diversité en termes de contenu ou modes de jeu. Mais sachant que le jeu n’est même pas encore sorti, on peut estimer qu’il s’étoffera après la sortie du jeu. Toutefois, on peut estimer que le choix est original et que cette bataille sans fin articulée autour d'une carte pourrait offrir des combats fort captivants.
The Elder Scrolls Style
Pour terminer, nous allons évoquer le PvE, les instances et les différents métiers accessibles. Nous ne les avons pas essayés, tout comme le PvP, mais nous avons pu gouter à un petit aperçu lors d’une présentation. 4 joueurs s’engouffraient dans une instance pleine de bestioles, telles que de grosses araignées. Il était question de jeu en équipe avec un petit côté tactique contre certaines créatures. Rien de bien transcendant ce côté-ci si ce n’est que c’est purement et simplement du Elder Scrolls à plusieurs et donc, de ce fait, c’est le plus grand intérêt dans ces donjons instanciés.
Une araignée, une journée banale pour les aventuriers
Attaques puissantes à éviter, marques qui s’affichent sur le sol indiquant que les ennemis ou boss vont invoquer un sort de zone, rien ne surprend, on s’attendait à plus d’originalité et c’est bien dommage. Une petite séquence de teamplay a également été présentée avec l’invocation d’une Super Nova près du boss, les joueurs étaient invités à s’en rapprocher pour en augmenter sa puissance.
En ce qui concerne les métiers donc, ils sont au nombre de 5 : Alchimiste, cuisinier, armurier, enchanteur et forgeron
Le crafting occupera une place essentielle dans le MMO. Il n’y aura pas de recette à proprement parler. Par exemple pour la cuisine. Les joueurs devront expérimenter des combinaisons et en juger le résultat. Une fois que le résultat est encourageant, on peut par la suite augmenter les doses afin d’en accroitre l’effet.
Un accueil chaleureux
Idem pour la forge, les caractéristiques des armures ou armes augmentent considérablement en fonction du nombre de matériaux utilisés.
Sachez aussi qu’il est possible de toucher à tous les métiers. Néanmoins, le nombre de points accordés devra être réparti de manière équitable. Les moins ambitieux pourront aussi se tourner vers un seul et unique métier et le pousser à son maximum.
Et pour terminer en beauté, je vous ai gardé le meilleur pour la fin : la vue à la première personne sera officiellement implémentée dans TESO. Cela permettra de donner une nouvelle atmosphère au combat. En plus donc, d’arpenter les différentes factions pour découvrir leur histoire, on pourra aussi, pourquoi pas, s’embarquer dans une aventure remaniée grâce à l’utilisation de la vue à la première personne.
Bien que les développeurs aient souvent joué aux petits cachotiers (notamment sur le système économique du jeu), on ressent un fort potentiel derrière cet Elder Scrolls Online. Parfois même, on en aimerait tellement plus qu’on en abuserait. En résumé, on peut simplement dire qu’il s’agit d’un Elder Scrolls ouvert au monde du multijoueur. Tous les principes ont été implémentés, des barres de Magicka à la Stamina, les principes de combat et même la vue à la première personne pour tous les inconditionnels. On se demanderait même à quoi servirait-il de faire perdurer la licence avec des jeux solo quand on sait que ce TESO sera continuellement alimenté au travers de mises à jour et correctifs. La bêta qui arrive bientôt nous en apprendra davantage et permettra enfin de s’essayer aux donjons et champs de bataille. Des points qui nécessitent un certain éclaircissement, au même titre que la façon dont sera amenée l’histoire du jeu. De notre côté, nous avons vraiment hâte de gouter à la suite et nous tâcherons de revenir vers vous afin de livrer nos impressions fraîches.