La professionnalisation des athlètes, des équipes et des organisations est un des piliers phares de l'eSport depuis de nombreuses années. À l'heure de sa démocratisation massive et de l'explosion de nombreuses scènes, de plus en plus de points communs avec le sport traditionnel naissent. Dernièrement, c'est un point négatif qui a été révélé au grand jour, le dopage via une drogue nommée l'Adderall. L'ESL a décidé de réagir en annonçant son premier plan de lutte anti-dopage.
Le spectre de l'Adderall traînait déjà depuis de nombreuses années autour de différents jeux vidéos. Cette drogue destinée à améliorer les capacités psychologiques d'un joueur, notamment sa concentration, était plus ou moins publiquement connue comme étant utilisée par différents joueurs professionnels de Call of Duty notamment.
Sur Counter Strike, c'est l'ancien joueur de Cloud 9, Kory « Semphis » Friesen, qui a fait éclater la vérité au grand jour. Interrogé durant l'ESWC Montreal, il a avoué avoir consommé ce type de substances durant des compétitions majeures. S'il semblait amusé de le confesser, cette nouvelle a bien évidemment provoqué un scandale sur la scène déjà précédemment entachée par les utilisateurs de logiciel de triche.
L'organisateur historique de compétitions CS n'a pas tardé à réagir en annonçant de lourdes mesures prises pour éviter que ce genre de cas se reproduise. L'ESL a en effet signé un partenariat avec l'agence anti-dopage allemande NADA (National Anti Doping Agentur) et l'agence mondiale anti-dopage WADA (World Anti Doping Agency).
À l'aide de ces experts de la lutte contre les utilisations de produits permettant d'améliorer ses performances, l'ESL espère établir au plus vite un programme permettant de conserver l'équité au sein de toutes ses compétitions, sur tous les continents.
La structure a d'ores et déjà annoncé qu'elle mettra en place les tout premiers tests anti-dopage lors de l'ESL One Cologne qui se déroulera les 22 et 23 août 2015. Par la suite, toutes les compétitions IEM, ESL One et ESL ESEA Pro League devraient être soumises également à ce type de tests.
Avec le lancement de la première police anti-dopage, une liste de substances interdites seront communiquées. Il est possible que l'utilisation de drogues plus « démocratisées » (mais tout aussi dangereuses) et plus couramment utilisées par les joueurs, comme le cannabis et ses différentes variantes, soient également interdites.
L'ESL One Cologne verra la mise en place des premiers tests anti-dopage de l'organisation. |
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